RETOUR LE STAGE DE TOUSSAINT : Le bestiaire fantastique

RETOUR LE STAGE DE TOUSSAINT : Le bestiaire fantastique 



Caroline*, peux-tu nous dresser le cadre de ce stage ?
Le stage du bestiaire fantastique a réuni huit enfants pendant une semaine au centre culturel de l'Ermitage. Tous les matins, ils ont pu pratiquer et découvrir la sculpture, le papier mâché ou collaborer sur un projet de création.


* Caroline est plasticienne, elle collabore avec Tribul'actions depuis 3 ans et anime les ateliers d'arts-plastiques du lundi à l'Ermitage et du mardi à l'Espace Renoir. 

Comment t’est venue cette idée ?
L'idée de ce stage est née après la lecture de divers contes et récits mythologique avec mes enfants. Ils appréciaient énormément cet univers et les créatures étranges qui le composent. J'ai donc lié mon envie de faire découvrir la création en volume à cette thématique appréciée par les plus jeunes. 

Super ! Effectivement c’est un univers qui fascine aussi bien les petits que les grands. J’avoue tu m’as donné l’eau à la bouche, peux-tu nous en dire plus ?
La première étape a été de créer un répertoire visuel : différents animaux (amphibiens, insectes, carnivores, herbivores…), différentes parties de leur corps (gueule, griffes, pattes, yeux…), différentes créatures mythologiques (centaure, griffon, hydre…) et différentes textures (fourrure, écaille, peau…). 
L’objectif de ce répertoire visuel était d’aider les enfants à comprendre et reproduire les formes par le biais de l’observation. Nous avons débuté cette semaine par un échange sur les caractéristiques d’une créature mythologique ou d’un monstre, tout en expliquant aux enfants que nous ne cherchions pas à reproduire l’existant, mais à faire naître « sa créature ». L’expression personnelle était l’un des piliers du projet. Par la suite, les enfants ont découvert jour après jour différentes techniques.



Ca à l’air vraiment très riche comme stage. Mais dis-moi, quelles sont ces différentes techniques ? 
La sculpture avec de l’argile, la terre qui doit être apprivoisée, humidifiée avec parcimonie et modelée parfois avec force ou une grande précision. Ils ont essayé la gravure dans la terre, pour créer des textures, reproduire un plumage ou encore fabriquer leurs décors. Puis, est venu le travail du papier mâché, un apprentissage de la patience qui donne naissance à des créations douces et très personnelles. Les étapes pour arriver à finaliser un projet sont nombreuses. 





Il faut travailler le papier en boule, solidifier la structure avec du scotch, découper le papier journal et le coller. Plusieurs couches successives sont nécessaires pour que l’œuvre puisse vivre dans le temps. Les enfants ont été patients lors des phases de séchage. La mise en couleur a été une grande étape de recherche et ils ont expérimenté les mélanges, les patines et les dégradés. Les enfants ont été extrêmement persévérants malgré un travail exigeant ! Ils se sont donnés le temps de faire vivre une création !

 


Wouah, après ce travail intense en émotions, pas trop dur de se dire au revoir ?
Nous avons clôturé la semaine de stage par un projet collaboratif très ludique, chacun des enfants devait dessiner une partie d’une créature inventée de toutes pièces, la seule contrainte était de travailler à l’aveugle en suivant les traits laissés par son camarade précédent (la feuille était repliée). Fous rires et surprises étaient au rendez-vous de cette dernière matinée de stage.


 


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